Coutumes, Italie, Roman

Accabadora

Michela Murgia, Accabadoria

Cette pratique ancestrale se produit de temps à autre dans la région. Elle illustre la vie d’un village sarde, fait d‘us et coutumes, d’habitudes héritées du passé, incontestées par la population. Elle fait partie d’une vie empreinte de religion presque animiste, avec son lot de croyances, de maléfices et de conjurations.

Assistance décès

Maria perd son innocence lorsqu’elle découvre la véritable personnalité de sa seconde mère, accabadora. Il s’agissait d’une femme qui assistait une personne malade, moribonde, et l’aidait à mourir, avec l’assentiment de la famille. La jeune fille prend peur, s’enfuit à Turin et devient gouvernante dans une famille aisée, telle une Jane Eyre italienne. Elle reviendra en Sardaigne cependant, pour veiller Tzia Bonaria à l’approche de la mort.

Anthropologie sarde

Petit roman étonnant où l’on découvre en compagnie de la jeune héroïne les pratiques villageoises du fin fond de l’Italie, comme un petit traité d’anthropologie.  

Repris sous:Coutumes, Italie, Roman
Références: Accabadora, Seuil, 2011, 212 p.
- paru sous le titre original "Accabadora"
- traduit de l'italien par Nathalie BAUER

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