Belgique, Roman

Si tu passes la rivière

Geneviève Damas, Si tu passes la rivière

François Sorrente garde les cochons dans la ferme familiale. Orphelin, il vit avec son père est ses frères Jules et Arthur, taciturnes. Sa soeur Maryse est partie, de l’autre côté de la rivière. La rivière sans retour…

Ces gens-là

Immersion dans la vie de ces gens-là, comme chantait Jacques Brel. Nous pensons par l’esprit de ce jeune fermier, dans un discours direct, alors qu’il a peu de mots.

Les choses changent, quand il apprend à lire  avec Roger, sorte de curé défroqué, ou grâce  à Amélie, avec qui il découvre l’amour. Il a les lettres, sorte de passe-partout pour partir de l’autre côté, viatique indispensable pour passer les ponts. Mais avant cela, il lui faut découvrir son passé. Pour sauter les étapes, il convient de revenir aux origines, sur ses pas, à la Ferme au Pont incendiée.

Paysannerie

Ce court roman crée tout un monde en soi. On est dans un film des frères Taviani, en côtoyant des personnages issus de la paysannerie. C’est un brillant exercice de style, homogène, cohérent, efficace. Un peu froid cependant, comme l’eau de la rivière…

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