Florence rencontre Florian. Elle vit une vie d’emprunt, tombe malade et décide de tout changer au contact de Florian. Il est peintre, célèbre, asocial; il brûle ses toiles et dessins après les avoir à peine achevés.L’un et l’autre vont nouer une relation qui les renforcera dans une dynamique positive, sous la surveillance lointaine d’une psychologue en charge de Florian et en compagnie d’amis de fortune rencontrés en cours de récit.
Florence se découvre
“Elle sait que pour être vue dans sa beauté, il faut des yeux capables de la voir. Florian est ce regard intermittent et glorieux”. Il est de ces êtres dont la compagnie est révélatrice. A son contact, Florence revient à la vie et se découvre une nouvelle existence.
Florian et la peinture
“Il a des yeux qui voient ce que les autres ne voient pas.”
C’est la définition même d’un peintre véritable, c’est celle aussi d’un homme avec lequel un échange se passe, un changement se produit. La peinture devient une philosophie.Au contact de la jeune femme, Florian réalise son grand œuvre; il délaissera le feu par lequel, dans une ivresse folle, il regardait les couleurs s’embraser, puis disparaître à jamais. Il peint avec l’assistance de Florence le Déluge et l’aventure de Noé. Du chaos, le monde s’assemble peu à peu. Désordre, taches et salissures font place à une harmonie positive.Florian, sous la conduite de Florence, n’est plus cet handicapé errant, peintre reconnu mais différent. Il trouve ce quelque chose que les artistes véritables poursuivent et qui fait peur. Mais qui les fait vivre, inquiets mais vivants.
Un livre enthousiaste
Une histoire simple et légère, racontée avec des vérités prégnantes comme des paraboles. Un livre enthousiaste, qui contient de très belles pages sur la peinture, l’acte véritable de peindre.”Ma main, j’ai suivi ma main”, conclurait le héros, dans une étrange formule.